Voila un petit aperçu de ce qui vous attend...
Espiral Man
Susana Perez Garcia, est un tourbillon plein d’énergie, toujours prête à déclarer une révolution là où elle va. Elle est impulsive, rêveuse, attirée par l’aventure, tous les arts, et prête à partager sa bonne humeur et sa force intérieure qui lui on permis d’avancer jusqu’à présent.
Née au Pays basque en 1975 à San Sebastien, la création à été son moteur depuis l’âge de raison. Elle transformait, customisait des vêtements, comme des objets. À l’age de 20 ans elle finalise ses études administratives et après 4 ans en tant que secrétaire à la frontière espagnole, elle décide l’été 2000 de tout quitter et de partir vers son pays voisin, reconnu dans le milieu de la mode. Elle suit alors des cours de stylisme/modéliste pour apprendre ce métier qui la tente depuis si longtemps.
Attirée par la magie de Paris, elle décide de s’y installer pour concrétiser son rêve. En novembre 2006, après une expérience de 3 ans dans le secteur textile, passionnée et ambitieuse elle créera sa propre marque de vêtements pour homme : ESPIRAL pour offrir aux hommes une collection de chemises originales et uniques réalisées dans des matières délicates, douces avec des imprimés différents et des broderies. Elle se positionne sur le haut de gamme/créateur par les matières et la créativité dont elle fait preuve ; face à une forte demande existante d’originalité et de fantaisies d’une nouvelle génération d’hommes.
Sadio Bee
"Mix-Tissage", ce sont ses racines qui s’expriment à travers la force des matières africaines traditionnelles : wax, basin, bogolan, imprimées à la main et mariées à des coupes occidentales modernes et adaptées à une vie urbaine. Les créations de Sadio Bee s'adressent à celles et ceux qui ont le désir d'exprimer leur personnalité à travers une attitude. Mix-Tissage de Sadio Bee est fait pour tous : il trace la voie d'une authentique double culture, d’un partage.
Unityk
A travers ses collections, UNITYK fusionne les diversités de notre humanité par le mélange d’influences ethniques. Cathy Amon a été lauréate régionale "envie d’agir" du ministère de la jeunesse et des sports de Paris, de la Fondation 2nd chance en 2006 et de Paris initiative entreprise en 2007 pour son projet Unityk.
A nous deux, Lille
Mi-août 2007...
Dernier départ de Paname. Après un voyage en camion et un en voiture, il faut bien se décider à faire franchir à Blacky, mon fidèle destrier, les 220 km qui nous séparent de Lille...
Coffres pleins, sac sur la croupe, direction N 17.
A la hauteur de Senlis, il commence à pleuvoir... Joli mois d'août ! La pluie de cessera plus jusqu'à Lille. 5 heures de route...
Septembre 2007.
Il va falloir commencer les travaux de la boutique. Je décide de débuter par la cave, qui doit bientôt devenir un show-room. Ce n'est pour l'instant qu'un débarras, avec une cloison en contreplaqué qui la sépare en deux. Pas ou peu d'utilisation ces quinze dernières années, si ce n'est le four de céramiste de l'ancienne locataire. Toiles d'araignées et poussière y règnent en maîtres !
Première tâche : démonter la cloison et vider les lieux.
Deuxième étape : s'armer d'une brosse métallique et grater, poncer chaque brique et chaque joint. Le masque à filtre devient vite indispensable. Je rentre chaque soir à l'appart entièrement couvert d'un mélange de poussière grise et brique. Mais la satisfaction est de voir revenir au fur et à mesure la belle couleur de la brique ancienne.
Octobre 2007.
Avec le propriétaire des lieux, nous avons retrouvé le bel escalier qui conduit à la cave. Le remontage est assuré par un ébéniste professionnel, également locataire de la maison. Une fois l'assemblage terminé, nous nous apercevons que l'objet, plusieurs fois peint ces deux derniers siècles, est en orme massif. Je décide donc de le décaper. Le travail, sans produit chimique ni machine va prendre plus de dix jours. Mais le résultat sera à la hauteur.
Dernière étape avant l'aménagement : refaire l'électricité et la mettre aux normes... Cela risque de ne pas être une mince affaire...
Rez-de-chaussée
Cave
Dernier départ de Paname. Après un voyage en camion et un en voiture, il faut bien se décider à faire franchir à Blacky, mon fidèle destrier, les 220 km qui nous séparent de Lille...
Coffres pleins, sac sur la croupe, direction N 17.
A la hauteur de Senlis, il commence à pleuvoir... Joli mois d'août ! La pluie de cessera plus jusqu'à Lille. 5 heures de route...
Septembre 2007.
Il va falloir commencer les travaux de la boutique. Je décide de débuter par la cave, qui doit bientôt devenir un show-room. Ce n'est pour l'instant qu'un débarras, avec une cloison en contreplaqué qui la sépare en deux. Pas ou peu d'utilisation ces quinze dernières années, si ce n'est le four de céramiste de l'ancienne locataire. Toiles d'araignées et poussière y règnent en maîtres !
Première tâche : démonter la cloison et vider les lieux.
Deuxième étape : s'armer d'une brosse métallique et grater, poncer chaque brique et chaque joint. Le masque à filtre devient vite indispensable. Je rentre chaque soir à l'appart entièrement couvert d'un mélange de poussière grise et brique. Mais la satisfaction est de voir revenir au fur et à mesure la belle couleur de la brique ancienne.
Octobre 2007.
Avec le propriétaire des lieux, nous avons retrouvé le bel escalier qui conduit à la cave. Le remontage est assuré par un ébéniste professionnel, également locataire de la maison. Une fois l'assemblage terminé, nous nous apercevons que l'objet, plusieurs fois peint ces deux derniers siècles, est en orme massif. Je décide donc de le décaper. Le travail, sans produit chimique ni machine va prendre plus de dix jours. Mais le résultat sera à la hauteur.
Dernière étape avant l'aménagement : refaire l'électricité et la mettre aux normes... Cela risque de ne pas être une mince affaire...
Rez-de-chaussée
Cave
La Genèse...
Au commencement était le chaos.
Tout commence par un reportage télévisé. Je suis halluciné par la philosophie du projet de Martine Aubry de réhabiliter le quartier de Lille Sud pour le transformer en Faubourg des Modes ! Maintenir la mixité, faire cohabiter fashion-victims et populations issues de l'immigration, le voile et le sarouel en fibres recyclées... Un rève ! J'adhère !
Tout ce que j'avais voulu faire dans le domaine de la création, en organisant des défilés gratuits, dans des quartiers populaires, parfois en investissant la rue, trouvait son aboutissement dans un projet officiel. Il fallait que j'aille voir ça...
Paris 14ème - Lille Sud.
Mars 2007, périph nord direction Porte de la Chapelle, puis autoroute A1. Deux heures après : ma première carbonade dans un resto pour touristes de la rue de Gand, un plan sur les genoux pour comprendre comment rejoindre ce fameux faubourg des modes depuis le parking Printemps-Rihour, situé au bout des panneaux "Centre-Ville".
14h30 : découverte des lieux, sous le soleil. Premières rencontres avec des boutiques pas comme les autres, avec des créateurs et créatrices différents de ceux du Marais ou des Abbesses, bonne ambiance... Salut Daniela, bonjour, ça a l'air bien ici, c'est comme on aime. Quelques photos plus tard, retour sur Babylone avec des projets plein la tête, business plan made in zone franche, une grande boutique multimarque avec des jeunes créateurs de pays du sud, un projet culturel pour le Jardin des Modes, des illusions...
Et des désillusions.
Juin 2007, deuxième voyage sur Lille après une courte intrusion pour trouver un appart (eh non, pas dans Lille Sud, ça se fait rare) à la recherche du local de mes rèves. Je vois très bien une boutique avec vitrine sur le Faubourg des Postes et dans la courrée, la possibilité de faire un café culturel, avec expos, débats, projections de films... Tout ce que je ne pourrais jamais me payer à Paname.
Je fais coïncider mon séjour avec la première semaine des soldes d'été. Je pourrais ainsi profiter de l'animation du quartier pendant cette période frénétique et apprécier l'esprit du lieu. J'ai repéré sur internet une boutique que je me suis empressé de "végétaliser" avec photoshop avant de prendre rendez-vous avec l'agence.
La boutique est totalement merdique ! Pas de courrée, pas de jardin, rien ! Un cube sans âme et sans joie, juste bon à accueillir un kebab ou un cyber-point-phone ! C'est la seule dispo dans le quartier, et en plus elle est super chère ! "Que voulez-vous, mon bon Monsieur, la mairie a tout préhempté, ici ! Et puis, avec la zone franche, c'est normal que les loyers soient élevés...".
Un peu dans la déprime, je vais me ballader dans la rue à la rencontres des autres créateurs, sans vouloir les déranger de trop en ce premier jour des soldes.
Jardin des modes : FERME
La moitié des maisons de mode : FERME
Je n'y crois pas, que se passe-t'il ?
Je vais voir Daniela, elle est occupée, je reviendrai plus tard.
Je vais voir Evelyne, à Couleur Café, mon premier contact en pays ch'ti, elle me dit ce qu'elle en pense, m'écoute et me dit à qui m'adresser pour gueuler un coup. Elle connait mon projet, l'attend pour le quartier et compatit avec mon désaroi...
La recherche.
Il doit bien y avoir autre chose par ici ! Pages jaunes : agences immobilières, notaires... Marches forcées avec tête levée pour les panneaux "à louer"... Renseignements pris dans les bistros...
RIEN !
Recherche sur Wazemmes, j'en ai entendu parler. Sauf que c'est pas ce qu'on dit, au niveau des commerces en tout cas.
Retour à l'appart rue Royale. Beaucoup de boutiques à louer dans le Vieux Lille. Je note les numéros des agences. J'appellerai demain. Un filet américain, une Karmelit et au dodo...
Esquermoise, Basse, Lepelletier et les autres.
Vingt-six coup de fil et cinq visites plus tard, c'est l'échec ! Trop cher, ou trop moche, ou trop petit, ou trop excentré !
J'ai pas le moral. Je marche dans le Vieux Lille. Je fais l'escargot. C'est une technique qui permet de marcher longtemps sans s'éloigner trop. Il suffit de faire un grand cercle autour du point de départ et de réduire le rayon à chaque tour. Le dernier me fait passer par la rue des Trois Mollettes. Derrière une vitrine, un homme est en train de scotcher une feuille A4, format paysage, imprimée en noir et blanc d'un sibylin "A louer : local commercial, RdC 15 m2, belle cave voutée 60 m2. Tél. : 06..............". J'entre.
Tout commence par un reportage télévisé. Je suis halluciné par la philosophie du projet de Martine Aubry de réhabiliter le quartier de Lille Sud pour le transformer en Faubourg des Modes ! Maintenir la mixité, faire cohabiter fashion-victims et populations issues de l'immigration, le voile et le sarouel en fibres recyclées... Un rève ! J'adhère !
Tout ce que j'avais voulu faire dans le domaine de la création, en organisant des défilés gratuits, dans des quartiers populaires, parfois en investissant la rue, trouvait son aboutissement dans un projet officiel. Il fallait que j'aille voir ça...
Paris 14ème - Lille Sud.
Mars 2007, périph nord direction Porte de la Chapelle, puis autoroute A1. Deux heures après : ma première carbonade dans un resto pour touristes de la rue de Gand, un plan sur les genoux pour comprendre comment rejoindre ce fameux faubourg des modes depuis le parking Printemps-Rihour, situé au bout des panneaux "Centre-Ville".
14h30 : découverte des lieux, sous le soleil. Premières rencontres avec des boutiques pas comme les autres, avec des créateurs et créatrices différents de ceux du Marais ou des Abbesses, bonne ambiance... Salut Daniela, bonjour, ça a l'air bien ici, c'est comme on aime. Quelques photos plus tard, retour sur Babylone avec des projets plein la tête, business plan made in zone franche, une grande boutique multimarque avec des jeunes créateurs de pays du sud, un projet culturel pour le Jardin des Modes, des illusions...
Et des désillusions.
Juin 2007, deuxième voyage sur Lille après une courte intrusion pour trouver un appart (eh non, pas dans Lille Sud, ça se fait rare) à la recherche du local de mes rèves. Je vois très bien une boutique avec vitrine sur le Faubourg des Postes et dans la courrée, la possibilité de faire un café culturel, avec expos, débats, projections de films... Tout ce que je ne pourrais jamais me payer à Paname.
Je fais coïncider mon séjour avec la première semaine des soldes d'été. Je pourrais ainsi profiter de l'animation du quartier pendant cette période frénétique et apprécier l'esprit du lieu. J'ai repéré sur internet une boutique que je me suis empressé de "végétaliser" avec photoshop avant de prendre rendez-vous avec l'agence.
La boutique est totalement merdique ! Pas de courrée, pas de jardin, rien ! Un cube sans âme et sans joie, juste bon à accueillir un kebab ou un cyber-point-phone ! C'est la seule dispo dans le quartier, et en plus elle est super chère ! "Que voulez-vous, mon bon Monsieur, la mairie a tout préhempté, ici ! Et puis, avec la zone franche, c'est normal que les loyers soient élevés...".
Un peu dans la déprime, je vais me ballader dans la rue à la rencontres des autres créateurs, sans vouloir les déranger de trop en ce premier jour des soldes.
Jardin des modes : FERME
La moitié des maisons de mode : FERME
Je n'y crois pas, que se passe-t'il ?
Je vais voir Daniela, elle est occupée, je reviendrai plus tard.
Je vais voir Evelyne, à Couleur Café, mon premier contact en pays ch'ti, elle me dit ce qu'elle en pense, m'écoute et me dit à qui m'adresser pour gueuler un coup. Elle connait mon projet, l'attend pour le quartier et compatit avec mon désaroi...
La recherche.
Il doit bien y avoir autre chose par ici ! Pages jaunes : agences immobilières, notaires... Marches forcées avec tête levée pour les panneaux "à louer"... Renseignements pris dans les bistros...
RIEN !
Recherche sur Wazemmes, j'en ai entendu parler. Sauf que c'est pas ce qu'on dit, au niveau des commerces en tout cas.
Retour à l'appart rue Royale. Beaucoup de boutiques à louer dans le Vieux Lille. Je note les numéros des agences. J'appellerai demain. Un filet américain, une Karmelit et au dodo...
Esquermoise, Basse, Lepelletier et les autres.
Vingt-six coup de fil et cinq visites plus tard, c'est l'échec ! Trop cher, ou trop moche, ou trop petit, ou trop excentré !
J'ai pas le moral. Je marche dans le Vieux Lille. Je fais l'escargot. C'est une technique qui permet de marcher longtemps sans s'éloigner trop. Il suffit de faire un grand cercle autour du point de départ et de réduire le rayon à chaque tour. Le dernier me fait passer par la rue des Trois Mollettes. Derrière une vitrine, un homme est en train de scotcher une feuille A4, format paysage, imprimée en noir et blanc d'un sibylin "A louer : local commercial, RdC 15 m2, belle cave voutée 60 m2. Tél. : 06..............". J'entre.
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